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Réglement de certification

1 - Les missions du responsable de l’organisation des épreuves

Le responsable de l’organisation des épreuves a pour rôle d’assurer le bon déroulement organisationnel de l’ensemble des procédures liées aux épreuves dont il est le garant. Il est clairement identifié dans chaque établissement habilité par l’organisme certificateur.

Il prépare les sujets des épreuves et veille à transmettre aux candidats les grilles d’évaluation.

Il prépare les sujets des épreuves et veille à transmettre aux candidats les grilles d’évaluation.

Il est chargé de préparer l’environnement informatique et logiciel utilisé et de surveiller les candidats pendant les épreuves pour s’assurer que ces derniers respectent strictement les règles imposées au passage d’un examen. Il est considéré comme le client du sujet transmis pour les épreuves, les candidats pourront alors lui poser des questions non techniques et être force de proposition.

Les propositions seront notées dans le dossier individuel du candidat et transmises aux membres du jury lors de l’évaluation. Il veille à valider tous les processus de sélection et d’invitation des membres du jury en s’assurant de leur niveau de compétences. Il s’assure de constituer un jury de réserve afin de remédier à une absence imprévue. Il transmet aux membres du jury par courriel toutes les consignes, dates, sujets, grilles de notation et heures de passage des candidats.

Les heures de passage sont transmises aux candidats avec un rappel des modalités et des règles inhérentes au bon déroulement des épreuves. Pendant les évaluations des jurys, le responsable de l’organisation des épreuves se tient disponible afin de répondre à d’éventuelles questions, fait respecter les temps d’évaluations imposés pour chaque candidat et s’assure du bon déroulement général des évaluations.

En fin d’évaluation, il vérifie que tous les PV, documents de notations et commentaires sont correctement renseignés et prépare une table ronde pour démarrer le conseil de perfectionnement et le bilan de la journée d’évaluation. Une fois les stages en entreprise des apprenants effectués et évalués, il réunit toutes les grilles de notation finales, (contrôle continu, examen et stage) et transmet tous les documents au jury de certification.

Il informe les candidats en fin de session sur les notes obtenues et les commentaires/conseils rédigés par les formateurs, les entreprises ainsi que les membres du jury.

Le responsable de l’organisation des épreuves doit sensibiliser le jury aux biais en évaluation afin d'assurer l’impartialité de l'évaluation.

Si le responsable de l’organisation des épreuves est absent le jour des évaluations ou de la surveillance, le responsable pédagogique sera automatiquement désigné en remplacement pour remplir ses fonctions. S’il est également indisponible, alors, il sera proposé une autre date pour les épreuves dans les jours suivants.

Le responsable de l’organisation des épreuves a au niveau de chaque OFH un homologue qui remplit les mêmes fonctions (sauf en ce qui concerne l’organisation des jurys puisqu’ils sont centralisés au niveau du certificateur). Ce dernier veille à la bonne transmission des productions des apprenants au jury.

2 - Les jurys d’évaluation et de certification

2a - Le jury d’évaluation

Le jury d’évaluation, composé de 2 professionnels chefs d’entreprise pouvant justifier d’au moins trois ans d’expérience dans les métiers du développement, a pour rôle d’évaluer les compétences de chaque candidat en adéquation avec les critères d’évaluations de la certification enregistrée auprès de France Compétences.

Il doit être sensibilisé aux possibles biais en évaluation. En effet, les divergences de notations entre deux évaluateurs pour un même travail ainsi que les biais de confirmation illustrent parfaitement la nécessité de présenter deux jurys par élèves lors de la soutenance.

Lors des délibérations, les jurys peuvent ainsi argumenter entre eux les choix de notation et conclure sur la note finale du candidat en supprimant par la même occasion toute éventuelle note discriminatoire qui ne serait pas directement liée avec les critères d’évaluation de la certification.

2b - Le jury de certification

Le jury de certification est piloté par l’organisme certificateur qui met à disposition des OFH une plateforme dédiée permettant de déposer les documents et codes sources nécessaires à l'étude des dossiers des candidats.

Il peut ainsi contrôler l'intégralité des processus d’évaluation des organismes habilités. Le jury de certification rassemble ainsi les dossiers complets des candidats transmis par le responsable de l’organisation des épreuves (contrôle continu, stage, épreuves) et statue sur la validation totale ou partielle de la certification par les candidats présentés. Il est la seule entité habilitée à délivrer la certification.

La procédure d’habilitation des jurys

Le responsable de l’organisation des épreuves veille à composer les jurys conformément à l’enregistrement de la certification auprès de France-Compétences.

Pour qu’une session de validation puisse se tenir valablement, l’organisme préparant la certification doit composer plusieurs groupes de jurys en adéquation avec le nombre de candidats à évaluer dans la journée. Chaque candidat doit être audité par un groupe composé de deux membres de jurys. Chaque groupe des jurys doit être composé d’au moins deux professionnels chef d’entreprise extérieur à l’organisme préparant la certification et au certificateur. Ils doivent pouvoir justifier respectivement d’une expérience supérieure ou égale à trois ans dans les métiers du développement Web.

Le responsable de l’organisation des épreuves veille à leur transmettre le référentiel en amont des évaluations.

Ne peuvent participer à l’évaluation et à la délibération du jury, des professionnels ayant ou ayant eu un quelconque lien avec le candidat et globalement toute personne connue par le candidat qui pourrait créer une situation de conflit d’intérêt. Si, de façon imprévue, un lien serait constaté, le responsable de l’organisation des épreuves appliquera le principe de déportation lors de la notation. Il pourra de façon alternative, et si la situation le permet, permuter un membre de jury avec celui d’un autre groupe pour solutionner la problématique rencontrée. Le responsable de l’organisation des épreuves convoque les membres du jury, présente les grilles et règles d’évaluation et s’assure de l’établissement d’un procès-verbal.

Il est communiqué aux membres du jury que les séances d’évaluations ne sont pas des sessions de recrutement mais des séances destinées à évaluer, dans des principes de neutralité et de confidentialité le travail des candidats et de leur prodiguer conseils et recommandations dans leur démarche d’acquisition de compétences.

Afin de présenter au jury les critères d’évaluation, des sessions peuvent être organisées par le responsable de l’organisation des épreuves.

3 - Les modalités d’information et de convocation du candidat

Le responsable de l’organisation des épreuves adresse une convocation à toute personne inscrite aux épreuves du titre de développeur Web enregistré auprès de France Compétences.

Cette convocation est envoyée par mail aux candidats quinze jours avant la tenue des épreuves de validation conduisant à la certification professionnelle.

Elle comporte la date, les heures, la nature des épreuves, les logiciels, les documents autorisés, la durée ainsi que toutes les informations relatives aux connexions individuelles nécessaires à la bonne exécution du projet à réaliser (serveurs/bases de données...)

La convocation rappelle les éléments à présenter au jury lors de la session d’évaluation, les règles à respecter pour le bon déroulement de l’épreuve.

Les candidats reçoivent par courriel l’heure de leur passage individuel de soutenance orale, un numéro d’attribution afin de garantir leur confidentialité tout au long des épreuves de notation des jurys.

Les candidats sont également informés tout au long de la formation par les formateurs, du contenu de l’épreuve, de ses modalités, de son déroulement et de ses critères d’évaluation.

Le déroulement des épreuves d’évaluation

Pour chaque bloc, les différents livrables / productions des candidats sont évalués selon les critères établis sur la base des modalités d’évaluation du référentiel de la certification Développeur Web.

Épreuves d’évaluation du Bloc 1 : «Développement Front-End de sites et applications Web» Mise en situation professionnelle : projet :

Le candidat réalise l’intégration complète du site internet ou de l’application en utilisant les dernières versions des langages de balisage HTML et CSS. Il développe en utilisant le JavaScript les animations et différentes interactions utilisateur demandées dans le cahier des charges.

Il réalise le déploiement du site internet ou de l’application sur le serveur.

Le candidat présente le résultat de son travail, le code source et argumente son travail effectué concernant le référencement naturel et le respect des normes d’accessibilité (Critères RGAA) auprès des membres du jury composé de professionnels.

Éléments fournis :

  • Les maquettes à intégrer
  • Le cahier des charges
  • Les éléments graphiques non optimisés à intégrer
  • un espace sur le serveur pour le déploiement.

Éléments attendus : Déploiement complet et fonctionnel du site internet ou de l’application sur le serveur.

Épreuves d’évaluation du Bloc 2 : «Développement back end d’applications Web» Mise en situation professionnelle : projet :

Le candidat conceptualise et développe from scratch (Depuis une page blanche sans code préconstruit) l’application web spécifique demandée et sa base de données, à l'aide d’un langage de programmation serveur.

L’application est développée en paradigme objet, incluant l'héritage et en utilisant une architecture MVC.

L’application est déployée sur le serveur mis à disposition.

Le candidat présente son travail aux jurys. Il argumente son modèle de données et ses schémas conceptuels. Le candidat doit être en mesure de modifier son code en direct selon les demandes imprévues des membres du jury.

Éléments fournis :

  • cahier des fonctionnalités
  • un accès au serveur
  • un accès à une base de données

Éléments demandés :

  • Les schémas conceptuels et physiques du modèle de données
  • Les schémas fonctionnels de l’application
  • La base de données de l’application
  • L’application fonctionnelle déployée sur le serveur
  • Épreuves d’évaluation du Bloc 3 : Option1 : «Développement avancé: Comprendre et utiliser une architecture de type framework» Mise en situation professionnelle : projet :

    Le candidat conceptualise une application dotée de fonctionnalités avancées à partir d’un cahier des charges et un cahier des fonctionnalités fournis.

    Il construit son environnement de développement en installant un framework et les dépendances inhérentes aux fonctionnalités demandées.

    Le candidat développe l'intégralité de l’application avancée demandée dans l’environnement du framework

    Lors de la soutenance auprès du jury de professionnels, le candidat présente son application fonctionnelle et déployée sur un serveur. Il argumente :

    • le fonctionnement global du framework, ses spécificités et son architecture
    • les choix des dépendances installées
    • Sa démarche pour solutionner les problématiques rencontrées

    Le jury demande au candidat des modifications ou ajouts de code pour solutionner une problématique inattendue dans l’instant.

    Éléments fournis :

    • Un cahier des charges
    • Un cahier des fonctionnalités
    • Un accès au serveur, une base de données ou API

    Éléments demandés :

    • Tous documents appuyant la conceptualisation et l’argumentation
    • l’application livrée fonctionnelle

    Épreuves d’évaluation du Bloc 4 : Option 2 : Design d’interfaces utilisateur (UI/UX) Mise en situation professionnelle : projet :

    Le candidat réalise en autonomie les maquettes d’interfaces de site web ou d’application, adaptées aux différents périphériques en suivant et analysant le cahier des charges fourni.

    Durant cette période, le candidat doit être force de proposition auprès du client représenté par la personne supervisant l’examen.

    Le candidat présente ensuite à l’oral les maquettes aux jurys et argumente ses choix graphiques, ainsi que sa réflexion en termes d’interface / expérience utilisateur.

    Documents attendus :

    • maquettes
    • Liste des propositions validées par le client.
    • tous supports permettant d’appuyer l’argumentation
    • Sources d’inspiration,
      • analyse de la concurrence
      • Schéma de conception (wireframe)
      • Fichier validant les choix colorimétriques, typographiques …(Brand Board)
      • Prototypage des différentes interactions des éléments interactifs
      • Export des éléments graphiques optimisés en vue de l’intégration (assets)

    Épreuves d’évaluation du Bloc 5 : Option 3 : Utiliser la méthodologie DevOps pour automatiser, conteneuriser et déployer une application en continu.

    Mise en situation professionnelle : le candidat reçoit le code source d’une application déjà développée. Il en audite le code afin d’en dégager les adaptations en termes d’architecture et de sécurité nécessaires. Il en identifie les points automatisables et en construit des processus d’automatisation aussi bien du côté du développement que du déploiement.

    Il crée l’environnement conteneurisé nécessaire au fonctionnement de l’application, construit les images avec les services nécessaires, empile les différents services afin d’obtenir une stack fonctionnelle.

    La stack est testée puis déployée sur un serveur.

    Le candidat présente auprès du jury le déploiement de l’application et explique les procédés qu’il a mis en place pour automatiser, sécuriser et déployer la stack de l’application demandée.

    Éléments fournis :

    • Un sujet d’exercice sous forme de demande client
    • une ou plusieurs applications selon la demande du client
    • un accès à un serveur hôte

    Eléments demandés :

    • l’application automatisée, conteneurisée et déployée.
    • tous supports permettant d’appuyer l’argumentation

    5 - La communication des résultats aux candidats

    La communication des résultats aux examens s’effectue à la fin du parcours de formation et après le délai administratif nécessaire au traitement des dossiers par le jury de certification. Au plus tard un mois après la réception de tous les documents.

    Documents nécessaires pour la formalisation des résultats:

    • Dossier individuel du contrôle continu avec la grille des évaluations, les commentaires et recommandations des formateurs.
    • Les évaluations et commentaires du tuteur en entreprise pendant la période de stage pratique.
    • Dossier individuel du jury composé des grilles de notations, des commentaires et PV des jurys.

    Ces éléments seront ensuite formalisés et les résultats transmis aux candidats.

    En cas de validation totale, le candidat recevra le parchemin et l’attestation de blocs de compétences de la certification visée enregistrée auprès de France-Compétences. Le parchemin est livré au format numérique et au format imprimé en 300 grammes pelliculé brillant recto-verso.

    En cas de validation partielle, le candidat recevra le certificat précisant clairement les blocs définitivement validés et les blocs échoués. Il lui sera transmis les informations relatives aux possibilités de se représenter en candidat libre afin de repasser les blocs non validés.

    6 - Le processus de rattrapage

    L’obtention de la certification est conditionnée par la validation du bloc un, du bloc deux et d’un bloc optionnel au choix parmi les 3 blocs optionnels disponibles ainsi qu’une période de stage en entreprise d’une durée minimale de 245h (2mois)

    Pour valider un bloc, l’évaluation des acquis doit être supérieure ou égale à 50 %.

    En cas de validation partielle, un processus de rattrapage est accessible pour les candidats afin de repasser le ou les blocs de compétences échoués. Il peuvent également repasser l’examen en candidat libre lors de la prochaine session programmée.

    Dans le cas d’un passage en candidat libre, la demande du candidat doit être exprimée par courriel, au plus tard, deux mois avant le début des épreuves.

    Le candidat repassera l’examen dans les mêmes conditions mais ne sera évalué par le jury que sur les blocs échoués initialement. Les blocs déjà validés sont définitivement acquis. Il pourra ainsi valider le/les blocs échoués et valider la certification visée.

    Les dates de passage sont transmises à n’importe quel moment de l’année sur simple demande par courriel par le candidat

    7 - Les modalités de délivrance matérielle de la certification

    Après validation du Jury de certification, dans le cas d’une validation totale, un parchemin est édité en version papier et en version numérique puis envoyé par courrier postal au candidat ou à l’organisme habilité. Le cas échéant une attestation des blocs validés est transmise au candidat.

    8 - Les modalités de traitement des dysfonctionnements

    Au niveau des candidats :

    En cas d’absence à la journée d’évaluation du jury, le candidat doit justifier son absence.

    Si le candidat est confronté à un cas de force majeure, un justificatif doit être impérativement fourni au responsable de l’organisation des épreuves. Dans ce cas, un jury exceptionnel sera mobilisé afin de permettre au candidat de réaliser son évaluation.

    Les durées de mise en place d’un jury exceptionnel pouvant prendre plusieurs jours, le responsable de l’organisation des épreuves fera son possible pour les réunir dans un délai raisonnable.

    Sans justificatif sérieux et motivé, le candidat sera alors considéré comme absent sans motif valable ou sans en avoir préalablement informé le responsable de l’organisation des épreuves, il n’y aura pas de jury exceptionnel et la certification ne sera pas délivrée. Il devra alors faire sa demande pour repasser l’examen aux prochaines dates programmées.

    Invalidité des évaluations :

    Lorsqu’une infraction (logiciel non autorisé, triche, …) ainsi que le plagiat et la fraude sont constatés, l’évaluation est invalidée pour les apprenants concernés. L’évaluation n’est pas reportée et conduit à une interdiction de présentation aux épreuves de la certification professionnelle durant 5 ans.

    Fraude :

    La fraude ou la tentative de fraude avérée entraîne une exclusion de la certification immédiate et durant 5 ans. Constituent une fraude :

    La fraude à l’inscription

    • onsiste à un acte malhonnête fait dans l’intention de tromper en contrevenant au règlement afin de faciliter son admission à présenter la Certification Professionnelle.

    La fraude aux évaluations :

    • La substitution de personne lors d’un examen ou d’un travail,
    • L’exécution par une autre personne d’un travail,
    • L’utilisation totale ou partielle d’un code d’autrui non autorisé: plagiat,
    • L’obtention par hacking, manœuvre ou corruption ou par tout autre moyen illicite, d’obtenir du code,
    • La possession ou l’utilisation du support d’un autre candidat,
    • La présentation à un examen d’un travail dont le contenu a été obtenu, en totalité ou en partie, par achat ou échange,
    • Vol de sujets, copies ou évaluations,
    • Possession et/ou utilisation de code et algorithme de type « intelligence artificielle » non autorisé.

    Fraude lors d’une épreuve :

    • Un candidat surpris à frauder est éliminé et n’est plus certifiable.
    • Un candidat utilise un outil/programme ou algorithme d’intelligence artificielle est éliminé et n’est plus certifiable.

    Plagiat lors d’une épreuve :

    • Un candidat dont la production évaluée est le fruit d’un plagiat avéré est éliminé et n’est plus certifiable

    Absence du candidat lors d’une épreuve :

    • L’absence injustifiée d’un candidat à une épreuve est éliminatoire.
    • L’absence justifiée d’un candidat (maladie notamment) occasionne pour ce candidat le report de l’épreuve.

    Absence dans le rendu d’un document produit par un candidat et support demandé à l’évaluation

    • En cas de non rendu (sans justificatif) le candidat ne valide pas l’épreuve.
    • En cas de non rendu (avec justificatif) le candidat reçoit des points de pénalités par le jury.

    Au niveau des établissements :

    L’organisme certificateur est le garant du bon respect légal et de la qualité de sa certification. Il est donc très exigeant en amont dans l’acceptation des demandes d’habilitation. Des rencontres sont effectuées par le directeur du centre certificateur avec les organismes demandeurs ainsi que leurs personnels enseignants. Cette étape cruciale permet de s’assurer que l’organisme dispose bien des qualités nécessaires afin de transmettre les compétences inscrites dans le référentiel dans les règles de l’art tout en disposant d’une structure adaptée pour assurer des séances de qualité auprès des apprenants.

    Une fois cette étape effectuée, un dossier de candidature ainsi qu’un dossier d’habilitation à former et organiser l’évaluation sont présentés à l'organisme demandeur.

    Après étude du dossier de candidature et l’engagement de l’organisme demandeur a suivre le cahier des charges, une habilitation d’une durée d’un an peut être délivrée. Cette habilitation pourra être renouvelée sauf en cas de dysfonctionnements relevés pendant les audits effectués tout au long de l’année.

    Ces audits peuvent consister à participer à certaines séances de formation, à des examens d’évaluation des candidats par les jurys réalisés en vue de l’attribution de la certification, ou tout autre intervention visant à contrôler l’application de la charte qualité.

    Le certificateur tient également un rôle de conseil, il partage son expérience auprès de l’organisme habilité dans un objectif d’amélioration continue et se tient disponible pour répondre à toute question relative à la mise en place de la certification.

    En cas de manquement par l’OFH aux obligations stipulées dans le cahier des charges, une demande de traitement de la non conformité détectée est adressée par mail. L’organisme habilité devra apporter les corrections demandées dans les délais précisés dans le courrier. Le cas échéant, son habilitation sera résiliée de plein droit, après mise en demeure circonstanciée, restée infructueuse et signifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’OFH..

    Les Organismes de formation habilités sont régulièrement audité, le certificateur fait intervenir un cabinet d’audit pour l’accompagner et relever d’éventuels dysfonctionnement comme par exemple:

    Non-respect des obligations liées à la labellisation Qualiopi :

    Le prestataire de formation doit présenter au certificateur son certificat Qualiopi. Si l’organisme prestataire ne respecte cette obligation dans le mois à l’issue du constat, sa convention peut être résiliée au regard de ce manquement à la réglementation de la formation professionnelle.

    Non-respect des obligations de communication portant notamment sur :

    (Site internet et tout moyen de communication employés)

    es références précises de la certification professionnelle :

    (intitulé, référence au JO / à la décision d’inscription par France Compétences),

    les possibilités d’y accéder via la VAE :

    (Personne contact, processus et accès au Livret 1 dit de « recevabilité » en ligne),

    les taux de réussite & d’insertion.

    (Le taux de réussite à la certification et le taux de retour à l’emploi dans le métier ciblé doivent être clairement visibles)

    Non prise en compte des personnes en situation de handicap (principes et personne contact).

    Les sites internet des partenaires sont vérifiés régulièrement, en cas de dysfonctionnement un mail / une lettre de mise en demeure est adressé(e) au centre pour lui signaler le non-respect des règles et une demande de mise en conformité dans un délai de 15 jours.

    Non-respect des prérequis à respecter à l’entrée dans la formation menant à la certification

    Les responsables des organismes habilités doivent vérifier les pré requis des candidats qui souhaitent entrer dans la certification. Chaque candidat doit être entretenu individuellement et doit réussir des tests d’admission afin de voir sa candidature acceptée. Ces étapes doivent être formalisées et mises à disposition sur demande du certificateur. En cas de non-présentation de ces éléments, un mail ou une lettre de mise en demeure est adressé au centre prestataire. Si ces étapes ne sont pas corrigées après la mise en demeure envoyée par le certificateur, la convention entre le certificateur et le prestataire de formation peut être résiliée.

    Non-respect des contenus du référentiel de certification en termes de compétences transmises lors de la formation, des modalités ou des critères d’évaluation effectivement mises en œuvre.

    L’organisme habilité publie un programme de formation et des modalités d'évaluation en adéquation avec le référentiel de la certification.

    Non-respect des obligations de suivi d’insertion professionnelle / poursuite d’études des anciens (modalités de suivi, fréquence, qualité des données [taux de retour, données ante formation, données à 6 mois & 1 an:

    une enquête d’insertion est adressée aux apprenants et transmise au certificateur afin de mesurer le suivi des certifiés à 6 mois et un an. Cette enquête permet de vérifier la bonne insertion dans le métier cible des certifiés. L’OFH doit sensibiliser ses étudiants / stagiaires à l’importance de cette enquête. Elle peut lui être déléguée ; dans ce cas le responsable pédagogique devra en transmettre les résultats auprès de la Direction de Webecom. En cas de non-respect de ses engagements l’OFH recevra une mise en demeure, afin que ce suivi soit réalisé dans les plus brefs délais.

    Non-respect de la transmission des données concernant les anciens diplômés (dit « accrochage ») auprès de la Caisse des Dépôts & Consignation / CDC.

    En cas de non-respect un mail / une lettre de mise en demeure est adressée au centre prestataire.

    9 - Les modalités de régulation des processus d’évaluation menant à la certification

    L’ensemble du processus global de création et de mise en œuvre de la certification est évalué par le conseil de perfectionnement afin de s’assurer de sa qualité au regard des objectifs définis lors de sa création.

    L’analyse de la valeur d’usage de la certification repose sur le principe de l’évaluation des parties prenantes (bénéficiaires, équipes pédagogiques, prestataires externes, entreprises) et sur la démarche d’amélioration continue qui s’applique dès la prise en charge des candidats jusqu’aux résultats et à l’analyse de la satisfaction des parties prenantes. Elle s’appuie sur :

    La gestion des réclamations et des dysfonctionnements.

    En début de chaque session, une élection d’un délégué et délégué suppléant est effectuée et formalisée. Le rôle des délégués est de faire remonter auprès des équipes pédagogiques un éventuel dysfonctionnement ou une requête spécifique (problématique rencontrée au niveau de la pédagogie, d’une contestation de note, d’un événement spécifique, d’un différend avec un formateur ou un candidat etc...)

    Lorsque les délégués font remonter un dysfonctionnement, un conseil est réuni en présence des délégués, des personnels enseignants, du responsable pédagogique. La demande est traitée et formalisée dans un rapport et dans le cas d’un dysfonctionnement avéré, une solution est proposée par le responsable pédagogique. (Exemple : Une contestation de note avérée dans le contrôle continue peut être sujette à une nouvelle évaluation)

    Tout dysfonctionnement constaté lors de la soutenance des examens est traité immédiatement par un membre présent de l’équipe pédagogique ou par le responsable de l’organisation des épreuves. (Exemple : Un membre du jury absent doit être rapidement remplacé par le jury suppléant prévu par le responsable de l’organisation des épreuves)

    Pendant la partie relative à la période de stage en entreprise, si le candidat rencontre une difficulté ou un différend avec son tuteur de stage, il doit immédiatement contacter le responsable pédagogique qui contactera l’entreprise afin de solutionner le problème rencontré. Si le problème est sérieux et qu’aucune solution n’est trouvée par le responsable pédagogique, il pourra alors choisir de mettre un terme à la période de stage du candidat et l’accompagner pour trouver une autre entreprise d’accueil.

    L’analyse de la satisfaction des bénéficiaires

    Un questionnaire de satisfaction est remis à chaque candidat en fin de chaque module de formation. Il est anonyme. Les délégués distribuent et transmettent les questionnaires au responsable pédagogique.

    L’analyse des taux de réussite et d’insertion des bénéficiaires

    à travers les enquêtes à six mois et au-delà d' un an relatives à l’insertion des titulaires de la certification.

    L’évaluation des compétences et des prestations des personnes intervenantes dans le cadre de la formation.

    Les personnels enseignant de l’organisme habilité, leurs compétences et leur expérience sont évalués et appuyés par des preuves de leur parcours professionnel ainsi que de leur travail de veille autant technique que pédagogique.

    La prise en compte des avis internes et externes

    régulièrement à la rencontre des entreprises accueillant les stagiaires. A l’issue de l’analyse de ces éléments, le conseil de perfectionnement développe si besoin de nouveaux axes d’amélioration portant sur :

    • La qualité du processus de certification.
    • La mise à jour des référentiels d’activités, de compétences et d’évaluation.
    • L’évolution des méthodes pédagogiques. Les délibérations du conseil de perfectionnement font l’objet d’un procès-verbal.
    • Les enquêtes de satisfaction portées auprès des organismes financeurs.

    Les voies de recours

    La décision des membres du jury d’examen est souveraine et définitive, son avis est sans recours.

    Dans le cas d’un désaccord entre le Jury de certification et l’un des sites d’évaluation, un comité extraordinaire peut être tenu, réunissant autour du Jury, le candidat et toute personne susceptible d’apporter un regard nouveau et objectif sur le cas concerné.

    Si des irrégularités affectent les conditions d’organisation, le déroulement de la session, les notations du contrôle continu ou tout type de dysfonctionnement lié à la session de formation, le délégué devra immédiatement le rapporter au responsable pédagogique qui annoncera alors une réunion du conseil des délégués pour discuter du dysfonctionnement.

    Cette réunion fera l’objet d’un rapport écrit et signé par toutes les parties avec les mesures collectivement prises pour corriger l’irrégularité si cette dernière est avérée. Le conseil des délégués est composé du délégué de la session, du délégué suppléant, du candidat rapportant l’irrégularité, du responsable pédagogique et des formateurs. Si le dysfonctionnement rapporté est avéré et en rapport avec une notation du contrôle continu, alors il pourra faire l’objet d’une nouvelle évaluation.